Ergonomie / Accessibilité - intérêt et enjeux

Ergonomie / Accessibilité : intérêt et enjeux...

23 novembre 2005

Lancement du site Ergonomie-Web.com

Je vous annonce le lancement de mon site portfolio : Ergonomie-Web.com. Vous y retrouverez bien évidemment mon CV et mes réalisations, mais aussi un recueil de mes articles sur divers thèmes comme l'ergonomie Web, et d'autres sujets divers et variés.

Bientôt ici, un nouvel article sur le thème de la présentation des articles et autres textes sur un média Web.

17 novembre 2005

Ergonomie et Retour sur Investissement

Je viens de découvrir un article très intéressant qui appuie tout à fait mon point de vue exposé au niveau de mes derniers articles.

Je vous invite à lire cet
article sur le ROI de l'ergonomie (lien externe)

Extrait :

- Pour chaque 1$ dépensé pour acquérir un client, il faudra en dépenser 100$ pour aller le chercher de nouveaux s'il quitte à cause d'un site mal conçu ou d'un mauvais service à la clientèle
- 95% de vos clients utilisent moins de 5% de votre site
- Pour chaque 10$ investi tôt dans le processus de développement pour définir et régler les problèmes d'ergonomie, on sauve en moyenne 100$ en développement.
- Chaque 1$ investi pour améliorer l'aspect visuel du site n'apporte presque virtuellement aucun apport aux ventes.


reposant sur cette étude de MauroNewMedia.

07 novembre 2005

Ergonomie/accessibilité et référencement : techniques communes pour des enjeux communs ?

L’ergonomie Web et le référencement sont des thèmes qui n’ont a priori rien à voir. L’une traite de l’organisation de l’espace d’une page Web, et l’autre de la façon d’assurer sa promotion. Cependant, en s’y penchant d’un peu plus près, les techniques d’optimisation d’un site Internet pour les moteurs de recherche conduisent souvent à une amélioration de l’accessibilité et pour cause.

L’optimisation de son référencement se fait par une hiérarchisation des informations d’une page, donnant ainsi la priorité à certains mots clé qui sont ainsi mis en évidence. On va ainsi techniquement préférer les balises de type H1, H2, H3 en HTML pour créer des titres au lieu de simples balises DIV auxquelles on va adjoindre un style. Un titre reflétant généralement le contenu des paragraphes suivant, c’est à lui que l’on donne la priorité aux robots des moteurs de recherche qui, eux, font abstraction des feuilles de style et ne voient que le code HTML.

On se rend ainsi compte du fait que les robots fonctionnent de la même façon que les logiciels de synthèse vocale ou adaptés aux malvoyants, qui privilégient les textes à l’apparence.

Alors, pour prêcher pour ma paroisse et dans l’ordre : pourquoi tout simplement ne pas intégrer à chaque fois une bonne politique d’accessibilité lors de la conception des sites Internet, optimisant ainsi ce même site pour le référencement ? Un bon argument de vente de l’accessibilité, non ?

04 novembre 2005

De l’intérêt pour un site de e-commerce de soigner son ergonomie.

Les priorités des entreprises vis-à-vis de leurs clients n’ont cessé d’évoluer en même temps que les avancées technologiques. Cette évolution est rendue plus rapide sur le média Web du fait du nombre croissant et de la diversification des usagers. Cela est dû également à de nombreuses études portant sur cet intriguant support qui font prendre conscience de certaines erreurs lors de la définition des cibles ou dans la conception d’un site Internet.

Quelques données à prendre en compte dans cette optique et des éléments de réponse.

On note que 20% des français sont atteints d’une forme de déficience visuelle plus ou moins prononcée.

Cela nécessite des dispositifs particuliers et des contraintes techniques : différencier les éléments de contenus (appelés items) de façon à ce qu’ils soient clairement identifiables, donner la possibilité d’agrandir ou de rétrécir la police via le navigateur (en ne spécifiant pas la taille de la police, mais plutôt en pourcentage par rapport à la taille par défaut) et contraster au maximum le contenu et le contenant (en évitant par exemple les images de fond).

On sait de plus que le Web peine à trouver sa place chez les jeunes retraités qui en auraient pourtant grande utilité, mais également chez les néophytes technologiques ou technophobes du fait notamment de la non compréhension du mode de fonctionnement de ce système : « Mais comment ça je clique ? ».

On peut retirer de cette information un besoin essentiel : faciliter la navigation à nos internautes. Pour cela, il faut que les liens soient mis en évidence (couleur différente, taille, espacement, soulignement) et si possible regroupés par orientation. Exemple : plusieurs liens exerçant une action sur un produit peuvent être regroupés dans un cadre établi.

On sait qu’un internaute ne s’éternise en moyenne pas plus de 4 secondes sur une page d’accueil et ne va pas effectuer plus d’un scroll (faire défiler la page qu’une seule fois).

Et cela me paraît un point plus qu’intéressant, et qui mérite réflexion. Si l’on regarde la plupart des sites et portails d’aujourd’hui, les pages d’accueil sont surchargées. On essaie de mettre un maximum d’information dans un minimum de place, cela impliquant un rubriquage qui peut être réussi parfois, mais qui ne sert cependant à rien.

Deux solutions : soit l’internaute sait ce qu’il vient chercher et il faut lui donner les moyens d’arriver en peu de clics à ce qu’il cherche (moteur de recherche, liens thématiques,…), soit il ne sait pas et il faut lui indiquer clairement quel(s) service(s) offre le site et ce qu’il va pouvoir y trouver. Dans ce dernier cas, il faut lui proposer quelques liens qui vont le faire se diriger vers les produits qui l’intéressent.

Dans le cas d’un site éditorial, de façon à faciliter la lecture en diagonale d’un article, il faut mettre certains mots ou groupes de mots en exergue de façon à ce qu’en regroupant ces mots on se fasse une idée globale du contenu du texte.

Un trop fort pourcentage de prospects ne vont pas au bout de leur commande, créant ainsi un manque à gagner considérable. À quoi bon mettre toutes les meilleures techniques marketing pour acquérir un client s’il ne passe pas commande ? Prendre soin de lui et s’adapter à ses problèmes, peurs ou incompréhensions est donc véritablement important.

Dans un aspect purement marketing, on se souvient qu’il est 5 fois plus coûteux d’acquérir un nouveau client que de le fidéliser et on notera qu’un euro investi dans une démarche qualité en amène soixante de ROI (retour sur investissement).

Il est plus qu’important d’adopter la politique du zéro mépris, chaque client étant bon à prendre, et considérant qu’un client satisfait est un client fidélisé. Dans cette intention, il faut se mettre dans une attitude « user-centric », et adapter le site de façon à ce qu’il puisse permettre à un maximum de personnes de s’y retrouver. C’est une technique marketing comme une autre.